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Colonies israéliennes : Netanyahou dénonce le discours « biaisé » de Kerry
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a dénoncé mercredi le « discours biaisé » contre Israël prononcé par le secrétaire d’Etat américain John Kerry en l’accusant d’être « obsédé » par la question des colonies israéliennes.
John Kerry et Benjamin Netanyahou lors d’une rencontre à New York en septembre. (Reuters)
Le ton monte à nouveau à propos des colonies israéliennes. Mercredi soir, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a critiqué John Kerry, qui s’est longuement épanché sur le sujet en fin de journée. « Comme la résolution du Conseil de sécurité que le secrétaire d’Etat a fait avancer à l’ONU, son discours de ce soir était biaisé contre Israël », a déclaré le Premier ministre, cité dans un communiqué de son bureau. « Pendant plus d’une heure il a traité de manière obsessionnelle des colonies et a à peine évoqué la racine du conflit, à savoir l’opposition palestinienne à un Etat juif et ce quelles que soient ses frontières », a ajouté Netanyahou.
Le secrétaire d’Etat américain John Kerry a défendu un peu plus tôt la solution à deux Etats, « seule voie possible » pour la paix entre Israéliens et Palestiniens. L’adoption d’une résolution à l’ONU vendredi condamnant les colonies israéliennes, sur laquelle les Etats-Unis n’ont pas opposé de veto – une première depuis 1979 – et qui a provoqué la colère de l’Etat hébreu, « visait à préserver la solution à deux Etats », a expliqué Kerry. Mais « si le choix est celui d’un seul Etat, Israël peut être soit Juif soit démocratique – il ne peut pas être les deux – et il ne sera jamais vraiment en paix », a-t-il ajouté.
Trump soutient Netanyahou, qui le remercie
« Quiconque réfléchissant sérieusement à la paix ne peut ignorer la réalité de la menace des colonies sur la paix », a poursuivi John Kerry. Selon le dirigeant américain, ces deux Etats devraient suivre le tracé des frontières de 1967 – avant la guerre des Six jours -, en procédant à « des échanges de territoires équivalents » issus d’un consentement mutuel. Israël serait alors reconnu comme un « Etat juif » et Jérusalem comme capitale des deux Etats, a indiqué Kerry. La politique des colons « est en train de décider de l’avenir d’Israël. Leur objectif déclaré est clair : ils croient en un seul Etat, le grand Israël », a regretté l’Américain.
Outre la colère de l’Etat hébreu sur le vote à l’ONU, John Kerry doit défendre une politique que le futur président américain Donald Trump ne va pas forcément suivre. Le milliardaire a nommé récemment un ambassadeur en Israël David Friedman, qui entend déménager l’ambassade des Etats-Unis « dans la capitale éternelle d’Israël, Jérusalem », un geste qui pourrait sonner le glas des efforts de l’Amérique pour la paix. Juste avant le discours de John Kerry, Donald Trump avait apporté son soutien à l’Etat hébreu, traité selon lui « avec un total mépris ».
We cannot continue to let Israel be treated with such total disdain and disrespect. They used to have a great friend in the U.S., but…….
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 28 décembre 2016
not anymore. The beginning of the end was the horrible Iran deal, and now this (U.N.)! Stay strong Israel, January 20th is fast approaching!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 28 décembre 2016
Les Israéliens « étaient habitués à avoir un grand ami aux Etats-Unis, mais ce n’est plus le cas. Le début de la fin a été cet horrible accord avec l’Iran (sur la politique nucléaire, NDLR), et maintenant (l’ONU)! Reste fort Israël, le 20 janvier est très proche! », a indiqué sur Twitter le président élu. Benjamin Netanyahou l’a remercié sur son compte Twitter « pour sa chaleureuse amitié » et son « soutien sans faille envers Israël ».
President-elect Trump, thank you for your warm friendship and your clear-cut support for Israel! @IvankaTrump@DonaldJTrumpJrhttps://t.co/lURPimG0wS
— Benjamin Netanyahu (@netanyahu) 28 décembre 2016
Mon commentaire :
Moi, je suis vraiment consternée, de voir, que le simple mutisme, ou plutôt, le refus de ce se prononcer des USA sur le sujet des colonisations, soit considéré comme une forme de trahison.
Revenons un peu en arrière, si vous le voulez bien, et observons comment, depuis la création d’Israël, qui n’avait été consenti à l’époque, que comme réparation, après le génocide perpétré contre les juifs, pendant la seconde guerre mondiale, comme la création de cet état, n’a absolument jamais, je dis bien jamais, fait autre chose, que de grignoter purement, et simplement, l’etat palestinien.
Est-ce qu’ilfaut, pour être vraiment entendue et comprise sur le sujet, que l’on remette les cartes géographiques, pour que chacun voie à quel point ce que je dis, est vrai ?
Je dis bien ETAT PALESTINIEN, même si le simple fait, d’employer, cette expression, en emmerde plus d’un.
Jamais, je dis bien jamais, les différents engagements qui ont été pris, depuis sa création, qui prétendaient à la barbe des plus grandes puissances mondiales, cesser lacolonisation, jamais ces engagements, n’ont été respectés…
Quand au fait d’avoir obtenu le droit de créer cet état, ce fût pour moi, une erreur.
Erreur, dont aucun juif, vivant sur cette Terre, et où que ce soit, aujourd’hui, ne serait être tenu pour responsable, je le précise, et pas d’aventage, au sein des colonnies israeliennes, qui sont installées sur les terres de Palestine.
Vous avez bien vu, j’ose espérer que j’ai mis une MAJUSCULE à PALESTINE, non ?
Aujourd’hui, Israël est le pays,qui consacre par habitant, le budget le plus important, et parfaitement inversement proportionnel, à la superficie de leur pays.
Incroyable. Le pays, sauf erreur de ma part, le plus armé au monde.
En psychiatrie, on appelle, ça, de la paranoïa.
Certes, j’entends bien que les générations qui ont suivi le génocide, portent encore en elles, de façon inconsciente, les stigmates de ce génocide.
Mais enfin, il faut arriver à considérer les choses, à présent, sous un angle différent.
Outre le fait, que dans l’histoire de l’humanité, si on se « contente » d’observer les chiffres, sur les 500 dernières années, le génocide juif est bien loin d’avoir été le plus meutrier.
Il n’arrive, qu’en quatrième position.
Je me garderai bien moi, de cette comptabilité macabre, elle ne m’intéresse pas.
Mais si l’on donne des terres volées ainsi, à d’autres ethnies, à chaque fois qu’un génocide est perpetré, j’en connais plus d’un, qui va commencer à ruer dans les brancards.
C’est pas etonnant, ensuite,que l’on cherche à colonniser d’autres planete !
On va commencer par le génocide armenien, hein, si cher à Charles Aznavour…
Alors, on leur donne quoi, à eux, comme réparation, dites moi ?
Ce qui est interpellant, c’est de se demander alors, à quel titre, et selon quel pretexte, le génocide de juifs, avait il justifié le fait que sur le plan international, ce dernier ait été plus écouté, et médiatisé (on pouvait deja dire ça, à l’époque, non ?), que n’importe quel autre génocide…
On peut parler du génocide des roms, aussi, non ?
Si Si, je vous assurre, non non, le mot de « génocide », n’est absolument pas surfait, non, non, c’est juste une forme de xénophobie, et de racisme parfaitement assimilable à une forme de génocide, mais alors, vraiment sur le long court, à en voir comment il perdure.
Ha, mais si, j’y suis, suis je bête, je vous jure.
Et puis tenace avec ça, un peu version, « mule du pape », à ne pas confondre, je le précise, avec les charentaises du pape, ce qui est bien différent.
A moins, qu’elle ne soient en reptile.
Excusez moi, pour cette intrusion version, « chasonnesque », j’ai été contaminée, il y a fort longtemps, et c’est un peu comme qui dirait, « dans le disque dur ».
Et oui, mais c’est bien sûr, le prétexte religieux, et oui, celui là même qui a toujours été la bonne occas » ‘, pour aller se foutre sur le gueule, à chaque coin de la planète.
Alors, chacun prétend, qu’il est prêt à communier et s’entendre avec son voisin, qui n’est pas de sa religion, mais les ultras, par contre, on oublie juste de leur expliquer, que la religion, quelle qu’elle soit, doit être au service de l’être humain, pour le rendre individuellement, plus tolerants, plus conciliants, et plus altruiste.
Et que le culte, en lui-même, n’a aucun sens, s’il ne sert de soutien, à une pensée, plus profonde.
J’ai beaucoup oeuvré, ces derniers jours, sur la notion d’oecumenisme, qu’il ne faut pas confondre, à « l’oecubénisme ».
Le second, physiologiquement, ne venant, q’en période de rhume…
Excusez cette « saillie » humoristique,je n’ai pas résisté !
Alors, ce qui m’interpelle, là, reside, dans le fait, que la solution à un état, refait surface, mais bien sûr, côté israélien, comme c’est amusant, vous ne trouvez pas ?
Mais cette solution, à un seul état, qui est la mienne, et dont je sais qu’elle donne à réfléchir, ne vaut que dans la mesure où cet etat, lui, est un état, parfaitement laïc, et surtout, garantit, à chacun, des deux peuples, le même respect, et la même équité, de leur culture, et de leur langue, et de leur religion…
Jamais, moi, je ne cautionnerai la résolution du conflit israélo palestinien en un seul etat, si la démarche, ne consiste qu’à écraser, comme une vulgaire fourmi, la Palestine, dans son honneur, sa dignité, sa culture, et sa religion, JAMAIS.